Le festival en Action ! Le "off" c'est ici ...et à la MDE !

Dans les loges, en coulisses, dans le hall, sur l'expo, sur les canapés, au bar, au pot, à l'accueil, avec Alexandra la journaliste des petites phrases du coeur, dans les ateliers, dehors, tous ensemble !

Un reportage intéressant, sur les enjeux de Mimésis, réalisé dans les murs de la MDE, mardi 25 mars 2014, dès l'ouverture du festival "off" , avec une visite de la caméra sur l'atelier de Titi Patarin, et sur la scène des répétitions de "Cancrelat", Lycée Valin.

http://www.cela.tv/fr/?videoactive=x1jp3d9&page

Le J1 de Mimésis, 25 mars 2014 : dont les Ateliers 1 et 2 de Titi Patarin et de Valérie Sabut

J2 de Mimésis, le 26 mars 2014 : dont L'atelier 3 de Marie-Claire Vilard dans la grande salle .J3 le 27 mars dont les ateliers de Céline Deshayes et de Pascal Laurent.

Remake Mimésis 2013

 « J’ai peur de me retrouver sur une grande scène, j’ai peur des regards sur moi, de tous ces spectateurs même si je ne les vois pas »  

«J’ai peur...mais j’aime avoir peur »

« J’aime donner une autre image de moi-même, jouer un rôle qui n’est pas le mien, me sentir libre sans être jugé, car nous sommes tous au même point »

« J’aime sortir de ma réserve, travailler sur ma timidité.»

« Je me souviens avoir senti que je passais un pallier... »

« Je me souviendrai de la chance que j’ai eu de faire du théâtre, je n’en ferai peut-être plus. »

« J’aime l’aventure du théâtre »

« J’aime l’amitié collective du théâtre. Ca multiplie les énergies. »

« J’ai peur de l’usure, peur de perdre la fraicheur des premières trouvailles »

« J’ai peur de tout ce travail de répétition avant le spectacle »

« J’ai peur que les spectateurs jugent que c’est nul »

« J’aime voir l’un d’entre nous sortir de sa timidité. C’est émouvant.»

« Je me souviens de notre initiative d’avoir bousculé une élève très timide, d’avoir crié et elle a crié aussi. Elle s’est libérée. »

« J’aime faire du théâtre qui  me donne envie de voir du théâtre »

« J’aime faire au théâtre ce que je n’ose pas faire dans la vie. C’est un univers parallèle.»

« J’aime découvrir une facette de ma personnalité dont je n’aurais pas idée »

« J’ai peur de ne pas trouver ma place »

« J’ai peur d’oublier tout le texte, je fais des cauchemars. J’ai peur de me retrouver toute nue sur scène »

Les reportages de MIMÉSIS 2014

                             J1-25 mars 2014

 C’est horrible ! _Quoi ?_J’ai peur, c’est normal c’est la première fois que j’ai le premier rôle_ Et moi c’est la première fois que je joue !:_C’est deux premières fois, alors go go go !

Lycée Valin « Cancrelat » :

Je me souviens d’une représentation à Valin, de Cancrelat, où il y avait tellement de monde que nous avons perdu 2 mètres (de scène) : on a joué en 2D. _ Du coup tu as fait tomber la chaise et je me suis dit : je vais où ?...je fais le tour !

JE ME SOUVIENS DE MON TEXTE. C’EST PLUTÔT BIEN ? JE JOUE CE SOIR !

J’ai peur de me faire mal…

J’aime (notre pièce) y a beaucoup d’insultes, beaucoup de bisous ; C’est très drôle, c’est assez débraillé !

Je me souviens que je ne suis pas comédienne, je suis lycéenne !

Vieljeux «  L’homme à la tête de chou… »:

J’ai eu peur  quand on m’a donné le texte, je me suis dit  « et merde ! Il va falloir apprendre ça ? » Il y avait tellement de répliques … 

J’aime la mise en scène parce qu’elle se construit toute seule elle est naturelle !

J’ai peur de trébucher sur mon texte…

J’ai peur de faire un bide, qu’on dise quelque chose et que personne ne réagisse dans la salle !

J’aime, c’est ma première en tant qu’artiste !

J’ai peur car au début ( du spectacle) un public c’est toujours un peu plat, le temps qu’il se mette dans l’ambiance c’est toujours un peu compliqué, le temps qu’il comprenne et j’aime qu’au fur et à mesure il rit !

J’aime faire réagir le public : c’est ça le but !

J’aime cette pièce un peu libertine et un peu triste à l’image de Gainsbourg .

« Oui, c’est plus facile de connaître son texte que de faire une lecture. Quand on a le texte, on a tendance à regarder le public, on oublie alors ce qu’on doit lire et on peut faire un trou. C’est plus casse gueule »

« Ca m’est déjà arrivé de sauter une ligne »

« C’est totalement un autre travail tout aussi intéressant »

« Ce qui est bien avec le théâtre, c’est  que tout sera toujours différent »

« On donne ici une vraie articulation des mots, on fait attention au ton, peut être plus que lorsqu’on joue. On pense plus à un texte que l’on fait vivre, qu’à un personnage que l’on ferait vivre »

« C’est vrai, on se concentre plus sur le texte que sur le personnage. »

Propos recueillis par Alexandra Laine, journaliste.

Atelier étudiant d’écriture « Mirage »

 « Le personnage, c’est le texte »

«Je me souviens de nos premières impros…sur « un homme c’est »….un homme c’est grand, un homme c’est…on rigolait beaucoup, on ne se connaissait pas. Un bon moyen pour faire connaissance…

Un homme parfois c’est bizarre… »

« Je me souviens des weeks-end qu’on a partagés, il n’y en a pas eu assez. C’est plus que les quelques heures dont on dispose toutes les deux semaines. Cela nous permet de créer un lien. »

« J’ai peur de perdre ma voix ce soir. Ca fait un mois que j’enchaine deux rôles. Certains d’entre nous font partie de deux compagnies, le théâtre à l’horizon et la baleine Cargo. »

« On a toujours un peu peur…j’ai peur de m’emmêler les pinceaux quand je vais dire mon texte »

« La plus grosse peur c’est que quelqu’un d’autre te plante, te bouffe ton texte. Ca m’est déjà arrivé de me faire bouffer du texte et c’est assez gênant. Ca se rattrape toujours mais il faut en être capable. »

« j’aime être un personnage et faire rire le public. »

« J’aime tout…Je ne trouve pas de trucs négatifs… »

« J’aime quand on est ensemble à la fin, contents d’être passés. »

« Moi c’est l’inverse, j’aime le stress du début, ce moment de flottement où la tension monte et d’un coup tout le monde plonge dans notre personnage, et c’est parti on joue, on fait notre pièce et puis voilà. »

« Ce que je n’aime pas c’est l’absence….quand un groupe n’est pas solide et que certains éléments perturbent le truc. J’aime quand tout concorde, je voudrais que le monde soit parfait, que tout le monde se fasse des bisous, mais ce n’est pas forcément possible »

 _ Ca rend naïf le théâtre, en fait ? 

 « Je l’étais déjà, c’est peut être pour cela que je fais du théâtre, je ne sais pas. »

« On se rend compte qu’on est capable de créer quelque chose avec des gens de tous les horizons, de provoquer des émotions à un public. Quand on a réussi à faire cela, on se sent beaucoup plus grand »

« Je me souviens que l’ambiance a toujours été franche, on est là les uns pour les autres, on se serre les coudes, c’est important »

« Je me souviens de la dureté de la pièce, ça m’a marqué. »

« Je me souviens du premier atelier d’écriture où on a commencé l’ébauche de ce texte, c’était assez magique, quand on voit le résultat final. »

« J’aime ressentir la joie de partager notre travail, on est là pour çà »

« J’ai peur de pas grand chose…Si ce n’est que le public ne perçoive pas le message de la pièce, qu’il ne se sente pas à l’aise dans son siège. »

« J’ai toujours peur de cafouiller en parlant. L’effet du stress, quelque chose qui fait que quand on donne notre texte, on l’a tellement en nous, qu’on  n’a pas envie que le public le perçoive mal »

« Dans le théâtre, j’aime tout…. 

« J’aime très fort la fin où on salue devant le public, la meilleure récompense, les applaudissements, lorsqu’on est tous ensemble devant le public et qu’on voit que ce qu’on leur a donné leur a plu »

« J’ai peur de me faire écraser les pieds car je suis pieds nus »

« J’ai peur de faire la même chose ce soir que la générale qui était nulle »

« Mais les générales, c’est toujours nul, c’est pour cela que c’est meilleur après »

Je n’ai pas peur d’oublier mon texte, car c’est une lecture. J’ai peur de faire tomber mes feuilles et de laisser un silence, le temps de retrouver la bonne page »

« J’aime pas trop jouer avec le texte, j’ai l’impression de ne pas maîtriser à fond ce que je fais, j’aurais préféré le connaître par cœur »

« Oui, c’est plus facile de connaître son texte que de faire une lecture. Quand on a le texte, on a tendance à regarder le public, on oublie alors ce qu’on doit lire et on peut faire un trou. C’est plus casse gueule »

« Ca m’est déjà arrivé de sauter une ligne »

« C’est totalement un autre travail tout aussi intéressant »

« Ce qui est bien avec le théâtre, c’est  que tout sera toujours différent »

« On donne ici une vraie articulation des mots, on fait attention au ton, peut être plus que lorsqu’on joue. On pense plus à un texte que l’on fait vivre, qu’à un personnage que l’on ferait vivre »

« C’est vrai, on se concentre plus sur le texte que sur le personnage. »

Propos recueillis par Alexandra Laine, journaliste.